Comment meurt-on d’un cancer du péritoine ?

Le cancer du péritoine peut être primaire ou secondaire (métastatique), avec une évolution marquée par des douleurs abdominales, de l’ascite et une altération progressive de l’état général. De nombreuses personnes se demande alors : Comment meurt-on d’un cancer du péritoine ?

À mesure que le cancer progresse, les douleurs abdominales s’intensifient, l’ascite devient incontrôlable, l’alimentation se réduit, et la fatigue extrême s’installe. Puis, des complications comme l’occlusion intestinale, la défaillance hépatique, l’anémie profonde et les troubles de la conscience apparaissent.

Cet article présente en détail les étapes de la fin de vie, les symptômes de la phase terminale ainsi que l’évolution du cancer du péritoine jusqu’au décès, afin d’apporter des repères à ceux qui accompagnent un proche malade.

Tableau des étapes de la fin de vie avec un cancer du péritoine

Étape
Symptômes dominants
Conséquences physiologiques
Aggravation de la maladie
Douleurs, ballonnements, fatigue chronique
Dénutrition, perte d’autonomie, fonte musculaire
Apparition de l’ascite
Gonflement abdominal, gêne respiratoire
Compression des organes, dyspnée, inconfort permanent
Occlusion intestinale
Vomissements, absence de selles, douleurs aigües
Risque d’infection, altération grave du métabolisme
Phase terminale
Confusion, coma, respiration irrégulière
Défaillance hépatique, rénale, puis cardiaque
Décès
Sommeil profond, relâchement musculaire, arrêt respiratoire
Cessation des fonctions vitales

Quels sont les symptômes de la phase terminale du cancer du péritoine ?

Dans les derniers temps de la maladie, certains symptômes caractéristiques signalent que le corps approche de la fin de ses capacités vitales.

Douleurs abdominales intenses

Les douleurs deviennent plus fréquentes et parfois continues. Elles résultent de l’envahissement tumoral du péritoine, de la tension abdominale liée à l’ascite ou d’une irritation des nerfs. Ces douleurs nécessitent une prise en charge en soins palliatifs, souvent par morphine ou par perfusion continue d’antalgiques.

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Accumulation d’ascite

L’ascite est une accumulation de liquide dans la cavité abdominale, causée par l’inflammation péritonéale et la compression des vaisseaux. Elle provoque un gonflement important du ventre, une sensation de lourdeur, des nausées et parfois une gêne respiratoire. La ponction évacuatrice ou la pose d’un drain sont des gestes palliatives utiles, mais temporaires.

Occlusion intestinale

Les tumeurs péritonéales bloquent parfois le transit intestinal. Cela se traduit par une impossibilité de s’alimenter, des vomissements bilieux, une absence de selles, et des douleurs en coliques. Dans certains cas, l’occlusion est irréversible, et seule une prise en charge symptomatique est possible.

Dénutrition sévère

L’absence d’appétit, les vomissements répétés et les troubles digestifs causent une perte de poids rapide. La masse musculaire diminue, l’état de fatigue s’aggrave, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. L’alitement devient constant.

Troubles de la conscience

Le patient peut présenter une confusion, des hallucinations ou un état de somnolence permanent. Ces signes témoignent de l’insuffisance hépatique ou rénale, mais aussi du passage vers la fin de vie. La communication devient alors limitée, voire impossible.

Comment évolue le cancer du péritoine jusqu’au décès ?

L’évolution vers le décès suit généralement un chemin progressif, rythmé par des pertes fonctionnelles successives.

Déclin de l’état général

Le malade devient de plus en plus fatigué, dort davantage et se lève difficilement. Les efforts du quotidien deviennent insurmontables, même parler ou manger demande trop d’énergie. Ce déclin est souvent un premier indicateur de la fin proche.

Altération des fonctions digestives

Les métastases péritonéales envahissent progressivement les intestins, provoquant ballonnements, constipation chronique ou diarrhée douloureuse. L’absorption des nutriments devient inefficace, ce qui aggrave la dénutrition.

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Insuffisance hépatique

Le foie étant souvent comprimé ou atteint secondairement, il ne filtre plus correctement les toxines. Cela entraîne une accumulation d’ammoniaque dans le sang, pouvant provoquer une encéphalopathie hépatique. Le patient devient alors somnolent, confus, puis tombe dans un coma profond.

Défaillance multiviscérale

Peu à peu, les reins cessent de fonctionner, la respiration devient irrégulière, la température corporelle chute. Le patient entre alors dans une phase d’agonie, caractérisée par une respiration en râles, un ralentissement du rythme cardiaque et une perte totale de conscience.

Comment évolue un cancer du péritoine en phase terminale ?

Le cancer du péritoine, lorsqu’il atteint un stade terminal, conduit à une fin de vie progressive et douloureuse, marquée par des symptômes multiples : douleurs, ascite, occlusions, fatigue extrême. Toutefois, grâce aux soins palliatifs et à une prise en charge adaptée, il est possible d’accompagner le patient avec dignité, en soulageant les douleurs, en améliorant le confort et en soutenant les proches.

Connaître les étapes de l’évolution terminale permet de mieux s’y préparer, de poser les bonnes questions aux soignants et de vivre cette période avec plus de sérénité, malgré la douleur inévitable qu’elle implique.

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