Dans la médecine, certaines références pourtant populaires finissent par être retirées de la vente. C’est le cas de Cirkan, un complément bien connu pour ses bienfaits sur la circulation sanguine et les jambes lourdes.
Plusieurs causes peuvent l’expliquer : des plantes devenues controversées, des réformes réglementaires européennes, ou encore un choix stratégique du laboratoire. Par exemple, certains ingrédients comme le marron d’Inde ou l’hamamélis font aujourd’hui l’objet de restrictions ou de contrôles plus stricts.
Dans cet article, découvrez pourquoi Cirkan a été retiré du marché, puis des solutions alternatives seront présentées. L’objectif est de vous fournir des informations pour comprendre ce changement et adapter vos habitudes si besoin.
A retenir
- Cirkan était utilisé pour améliorer la circulation sanguine et soulager les jambes lourdes.
- La législation européenne impose des restrictions sur certains extraits végétaux comme le marron d’Inde.
- Le retrait ne signifie pas que Cirkan était dangereux, mais qu’il nécessitait un ajustement réglementaire ou stratégique.
- Des alternatives efficaces existent : Ginkor Fort, Veinoflux, Juvamine jambes légères, etc.
- Il est possible de soulager les jambes lourdes avec des méthodes naturelles complémentaires (huiles essentielles, tisanes, alimentation).
- Demander conseil à un professionnel de santé avant de changer de complément reste essentiel.
Qu’est-ce que Cirkan et à quoi servait-il ?
Cirkan était un complément alimentaire formulé pour soulager les sensations de jambes lourdes, favoriser une bonne circulation sanguine et réduire la rétention d’eau. Il s’adressait principalement aux personnes souffrant d’inconfort veineux, notamment en période estivale ou lors de longues stations debout.
Sa formule reposait sur des actifs végétaux reconnus comme la vigne rouge, le marron d’Inde, ou encore l’hamamélis, qui possèdent des propriétés veinotoniques.
De nombreuses personnes l’utilisaient en cure lors des périodes de forte chaleur, pendant les voyages ou en prévention de la stase veineuse. Il était vendu sans ordonnance, en parapharmacie, ce qui en faisait un produit facile d’accès et apprécié pour son action naturelle.
Bien toléré et perçu comme efficace, il bénéficiait d’une certaine notoriété avant que ne survienne son retrait. Ce complément faisait partie d’une tendance croissante : utiliser des plantes médicinales à visée circulatoire plutôt que des traitements médicamenteux plus lourds.
Tableau des raisons de pourquoi Cirkan a été retiré du marché
Raison | Description | Conséquence |
|---|---|---|
Modification de la réglementation | Certaines plantes ne sont plus autorisées en complément alimentaire | Cirkan doit être reformulé ou arrêté |
Substance controversée ou en attente d’évaluation | Certains extraits comme le marron d’Inde font débat | Retrait temporaire à des fins de vérification |
Décision commerciale du laboratoire | Changement de gamme ou de stratégie marketing | Arrêt de production non lié à un risque |
Pourquoi Cirkan a-t-il été retiré du marché ?
Ce retrait a suscité de nombreuses réactions tout comme celui de Soolentra. Plusieurs facteurs expliquent cette disparition.
Changement de réglementation sur les plantes médicinales
Ces dernières années, les autorités sanitaires européennes et françaises ont renforcé les critères d’autorisation des compléments alimentaires, notamment à base de plantes. Certains extraits utilisés auparavant librement doivent désormais faire l’objet d’une autorisation spécifique ou être limités en concentration.
Par exemple, le marron d’Inde, l’un des ingrédients présents dans Cirkan, fait partie des substances soumises à une réévaluation. Cette mise à jour réglementaire impose parfois aux laboratoires de retirer leurs produits temporairement, en attendant une reformulation ou une nouvelle autorisation.
Substances controversées ou en attente de validation
Certaines plantes veinotoniques présentent un intérêt thérapeutique reconnu, mais aussi des effets secondaires potentiels à forte dose ou en usage prolongé.
L’escine, molécule active du marron d’Inde, peut provoquer des troubles digestifs ou des interactions avec des anticoagulants. En attendant une validation scientifique plus poussée ou une réglementation harmonisée au niveau européen, les laboratoires préfèrent retirer les produits à base de ces actifs pour anticiper les blocages. Le retrait de Cirkan semble donc davantage préventif que curatif.
Choix commercial ou logistique du laboratoire
Il arrive aussi qu’un produit soit retiré pour des raisons économiques. Coût de production trop élevé, ventes en baisse, changements dans la gamme… Autant de paramètres qui influencent les décisions des marques. Le laboratoire ayant développé Cirkan a pu faire le choix de réorienter ses efforts vers d’autres produits, plus conformes aux tendances actuelles ou plus rentables. Ce genre de retrait n’est pas rare dans l’univers des compléments alimentaires.
Quelles sont les alternatives à Cirkan aujourd’hui ?
Heureusement, le retrait de Cirkan ne laisse pas les consommateurs sans solution. De nombreux produits similaires restent disponibles et offrent des bénéfices comparables.
Parmi les plus connus :
- Ginkor Fort (Arkopharma) : bien adapté à la sensation de jambes lourdes, grâce à la vigne rouge et au ginkgo biloba.
- Juvamine Vigne rouge-Marron d’Inde-Hamamélis : formule très proche de Cirkan, en format gélule ou ampoule.
- Veinoflux (Santé Verte) : formulation renforcée en flavonoïdes, pensée pour un usage sur le long terme.
Il existe également des solutions naturelles en phytothérapie ou aromathérapie, comme l’usage de tisanes de vigne rouge, de massages aux huiles essentielles (cyprès, lentisque pistachier) ou d’une alimentation riche en antioxydants. Les bas de contention et l’activité physique régulière complètent efficacement ces approches.
Alternative | Composition | Public visé |
|---|---|---|
Ginkor Fort | Ginkgo, troxerutine, heptaminol | Adultes avec troubles veineux chroniques |
Veinoflux | Polyphénols de raisin, petit houx | Personnes en prévention ou après long voyage |
Juvamine Jambes Légères | Vigne rouge, hamamélis, marron d’Inde | Usage saisonnier ou ponctuel |
Retrait de Cirkan : qu’est-ce qui s’est passé ?
Le retrait de Cirkan du marché s’explique principalement par des contraintes réglementaires ou des choix industriels internes. Ce complément n’a pas été interdit pour cause de danger, mais plutôt pour préserver une conformité stricte avec les règles sanitaires.
De nombreuses alternatives naturelles permettent de poursuivre une prise en charge des troubles circulatoires, sans interruption. Il est essentiel de bien lire la composition des nouveaux produits et de demander conseil à un pharmacien ou un professionnel de santé. Ce changement peut aussi être l’occasion d’explorer des approches complémentaires, comme la phytothérapie, la nutrition ou les soins locaux.
